Cet indice calculé par l’Institut national de la statique et des études économies (insee) est publié au Journal officiel tous les trimestres. L’ICC servait auparavant comme indice de référence pour la révision du loyer triennal et la fixation de la valeur locative des locaux en location. Aujourd’hui cet indice est utilisé pour calculer l’évolution du prix des constructions neuves à usage d’habitation pour la France métropolitaine.
En premier lieu, rappelons que cet indice a vu le jour en 1953. Ce n’est pas uniquement l’insee qui effectue son calcul. Le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie établit aussi cet indice. Celui-ci sert à mesurer la hausse du prix de constructions des habitats neufs destinés à être habités. Pour effectuer ce calcul, l’insee et le ministère concerné tiennent compte des marchés conclus entre les maîtres d‘ouvrage et les entreprises de bâtiment qui ont construit l’ouvrage. L’indice ne considère pas les éléments entrant dans le cadre du prix de revient du bâtiment comme la charge foncière, viabilisation, prix des fondations et les frais financiers (frais du courtier ou du notaire par exemple). Il exclut aussi les travaux d’entretien du terrain.
Cet indice sert ainsi maintenant dans l’évaluation du volume-prix de la construction si avant août 2014, elle était utilisée dans les règlementations des baux professionnels. La révision de ces baux repose maintenant sur l’indice des loyers commerciaux (pour les activités commerciales et artisanales) ou celui des loyers des activités tertiaires.
L’ICC concerne les bâtiments neufs à usage d’habitation et tient compte le prix TVA mais comme on l’a dit plus haut, les autres éléments comme le prix de la préparation du terrain et les prix liés à son coût en est exclu.
Les indices du premier, deuxième, troisième et quatrième trimestre de l’année sont publiés par l’Insee au cours du mois de janvier, d’avril, de juillet et du mois d’octobre de l’année.
Cet indice peut varier à la hausse ou glisser. Ainsi, au quatrième trimestre 2016, il tourne autour de 0,98 % puis remonte à 2,17 % au premier trimestre 2017. Au deuxième trimestre 2018, il reste à 2,10 % avant de remonter à 3,8 % pour redescendre ensuite à 2,2 % au quatrième trimestre de l’année 2018. L’indice du premier trimestre 2019, quant à lui, augmente à 3,4 points sur un an. Notons qu’au cours du premier trimestre 2010, il a atteint un niveau de 0,33 % et même une baisse de -5,77 points au troisième trimestre 2009 contre 10,46 % au troisième trimestre 2008.
Voilà pour l’indice ICC des bâtiments neufs destinés à être habités, mais le recours à un prêt immobilier est souvent la solution prise par ces propriétaires accédant pour réaliser leur projet. Le crédit immobilier peut financer une maison en construction, une maison neuve déjà finie, ou un habitat ancien à rénover. Mais le fait est qu’avec la crise sanitaire actuelle et la conjoncture économique, beaucoup de débiteurs cherchent à revoir les conditions de leur prêt que ce soit au niveau du taux ou du montant de la mensualité. Une renégociation qui pourra être refusée par l’établissement créancier car cela implique une réduction de ses intérêts. Dans ce cas, la meilleure solution serait la mise en place d’un rachat de crédit. Ce montage financier permet de redresser la situation financière d’un emprunteur tout en lui permettant d’éviter le fichage FICP ou le recours à la commission de surendettement. Mais le rachat a un coût qui doit être maîtrisé afin de ne pas faire exploser le montant de ses dettes. Pour ce, le souscripteur à cette opération a intérêt à recourir à un simulateur de rachat. Cet outil gratuit présent sur ce site l’aide à se faire une meilleure idée du coût de ce montage tout en lui permettant de trouver rapidement une offre de rachat au meilleur coût.
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